1992 : Pur produit de la génération Y, notre jeune artiste est attiré par l’univers manga, BD et fantastique. Il expérimente sa créativité par le dessin, puis la peinture. C’est à 10 ans qu’il créé son personnage : Kementaris. C’est son avatar, le super héros pour ses jeux en ligne : Zelda, Final Fantasy, Warcraft…
Kementaris devient son alter ego, celui qui voyage dans des univers sombres, celui qui, entre fascination et terreur, fait grandir son imaginaire créatif.
2000-2004 : Kementaris dessine, écrit et commence la photographie. Sortit de l’adolescence, il prend chaque nouvelle expérience comme un moyen de s’exprimer. Il passe par un bac génie-mécanique puis des études de dessinateur industriel. De ces expériences, il garde cet amour pour les matières, les machines : l’acier, les boulons, le cuivre, les rouages… En 2004, pour un projet d’école, il construit un robot dans son intégralité. Il réalise alors toute la force de ce projet ; « j’ai créé un lien émotionnel avec un objet mécanique, un objet procréé ». Il n’y a alors pour lui plus de barrière entre le monde réel, la machine et la création.
2004-2008 : Kementaris se lance dans le monde professionnel. Il découvre Photoshop. En maitrisant les outils numériques, il trouve enfin le moyen d’aller au bout de ses idées grâce à la manipulation. Il a entre les mains l’outil qui sert ses visions : hyperréalisme, photo, univers vintage, matières… Kementaris, acteur du monde industriel, et citoyen d’un monde qui change, positionne son art entre la science-fiction et les défis écologiques. Il s’achemine vers son propre style.
2008 : C’est l’année décisive dans sa pratique artistique : la maturité.
Pour la première fois, il signe une œuvre aboutie ; son autoportrait : Kementaris.
C’est le début de l’histoire. Kementaris n’est plus un alter ego, il est l’artiste. L’art digital n’a plus de limite que son imagination. On retrouve alors dans ses photomontages ses doutes, sa mythologie, les grandes civilisations disparues, le temps, la projection d’un monde industriel fantasmé…
Tout naturellement, les sollicitations s’enchaînent, collaborations artistiques, expositions… Kementaris grandit, expose, imprime, se révèle…
Memento Mori…